Le Niger lutte contre une pluviométrie élevée qui a entraîné la mort de plus d’une centaine de personnes et occasionné la destruction de biens dans plusieurs régions du pays.
Les fortes précipitations enregistrées en début de semaine dans les environs de Niamey ont endommagé le pont de Sorey sur la route nationale 1 et à Ndounga sur RN3, des routes ont disparues sous le flot abondant des eaux.
Les niveaux d’eau avaient atteint mardi la côte critique de 647 cm, le niveau d’alerte maximale qui favorise des forts risques d’inondation, selon l’autorité du bassin du Niger. Plusieurs localités dont Niamey se retrouvent désormais coupées du reste du pays. De nombreuses routes sont également coupées entre Tahoua et Agadez ou encore Dosso, et Tilabéri .
Selon les experts, la montée du fleuve Niger à cette période est une montée normale, due aux apports des affluents de la rive droite du fleuve, comme la Sirba et le Gourwal, c’est ce qu’on appelle la crue locale. Cependant pour l’autorité du bassin du Niger (ABN) la crue locale du fleuve Niger débutée en Guinée et au Mali depuis juin et juillet dans le haut bassin du Niger et dans le Niger moyen depuis la mi-juillet à Niamey se poursuit et se manifeste par des variations importantes et rapides du niveau de l’eau dans le fleuve Niger et ses affluents a rapporté l’Agence nigérienne de presse. Les autorités ont promis de tout mettre en œuvre pour le rétablissement des routes endommagées sans préciser la durée des travaux de réparation de ces tronçons.
Depuis le 20 août, les inondations ont fait 217 morts, 200 blessés et près de 353.287 sinistrées sur l’ensemble du territoire.
Source-Africanews