
Le Premier ministre, Navin Ramgoolam, a pris la parole au Parlement ce mardi pour justifier la réforme de la pension universelle, repoussant l’âge de 60 à 65 ans. Une mesure qui fait polémique depuis l’annonce dans le discours du budget.
Selon lui, Maurice n’a « pas d’autre choix ». Il affirme que si des décisions difficiles ne sont pas prises dès maintenant, le pays risque d’être classé comme un « Junk State » par l’agence de notation Moody’s — un scénario qui serait, selon ses mots, « catastrophique » pour l’économie nationale.
Navin Ramgoolam a également rappelé que deux comités ont été mis sur pied à l’issue d’un Conseil des ministres spécial tenu hier. L’un sera présidé par lui-même, et l’autre par le ministre de la Sécurité sociale, Ashok Subron. Ces instances devront plancher sur les modalités de cette réforme controversée.