Lors de son discours depuis la convention républicaine de Milwaukee jeudi, le candidat a promis de terminer la construction du mur anti migrants à la frontière des Etats-Unis avec le Mexique, l’un des projets majeurs de son premier mandat à la Maison Blanche.
Une prise de parole très attendue, depuis la convention de Milwaukee . Présent dans cette capitale du Wisconsin, dans le Midwest, pour la convention républicaine, Donald Trump a réitéré, jeudi 18 juillet, sa volonté de favoriser l’exploitation du pétrole aux Etats-Unis et d’empêcher les migrants d’entrer dans le pays dès le « premier jour » de son éventuel retour à la Maison Blanche.
L’ex-président a juré de « forer à tout-va » et « fermer la frontière », deux priorités qu’il traiterait au premier jour de son nouveau mandat. En cas de retour au pouvoir, il souhaite aussi réorienter l’ensemble des fonds alloués aux ambitieuses mesures environnementales décidées par Joe Biden, qu’il qualifie d’ « arnaque verte ».
« Président de toute l’Amérique »
Lors de son discours, Donald Trump a également promis de terminer la construction du mur anti migrants à la frontière des Etats-Unis avec le Mexique, qui fut l’un des projets majeurs de son premier mandat à la Maison Blanche. « Je vais mettre fin à la crise de l’immigration illégale en fermant notre frontière et en finissant le mur », a-t-il assuré.
L’ancien président s’est dépeint en dirigeant à la stature internationale, capable de mettre fin aux conflits dans le monde « avec un coup de téléphone », en rappelant son entente avec le dictateur nord-coréen Kim Jong-un. « Je crois que je lui manque », a-t-il lancé, en promettant que s’il revenait à la Maison Blanche, la Corée du Nord, qui possède l’arme nucléaire, arrêterait de lancer des missiles.
Donald Trump par ailleurs prédit une « victoire incroyable » des républicains à la présidentielle de novembre, en acceptant l’investiture de son parti à la convention de Milwaukee. « Je me présente pour être le président de toute l’Amérique, pas de la moitié de l’Amérique », a-t-il lancé dans un discours capital censé le placer sur la voie directe d’une reconquête de la Maison Blanche.
Une minute de silence
Cinq jours seulement après avoir failli perdre la vie dans un meeting de campagne, le septuagénaire est remonté sur scène, non seulement en rescapé miraculeux des balles qui l’ont frôlé, mais surtout en grand patron incontesté de la droite américaine.
Sous les yeux de sa femme Melania et de sa fille Ivanka, le républicain est revenu en détail sur cette attaque. « Le sang coulait partout et pourtant, d’une certaine manière, je me sentais en sécurité, parce que j’avais Dieu à mes côtés », a-t-il raconté devant la foule de ses partisans. Il a fait observer une minute de silence pour Corey Comperatore, un pompier de 50 ans tué par une des balles qui le visaient. Donald Trump a ensuite embrassé le casque de l’uniforme de la victime.