
Être privé de liberté est déjà une épreuve contraire à la nature humaine. Derrière les murs des prisons, la détresse psychologique devient un obstacle majeur à toute tentative de réhabilitation. Tout peut devenir source de stress lorsqu’on n’a plus le contrôle sur sa vie, souligne le psychologue clinicien Vijay Ramanjooloo.
Or, pour plus de 3 000 détenus, seuls deux psychologues et un psychiatre sont disponibles. Une disproportion qui aggrave la souffrance et limite les chances de reconstruction.
Vijay Ramanjooloo, également membre de la Commission des droits humains, en parle dans un article de la newsletter publiée hier.