Les temps sont toujours durs pour les consommateurs. Les prix des produits alimentaires sont inabordables pour de nombreuses familles.
Le secrétaire général de l’Association des consommateurs de l’île Maurice, Jayen Chellum, explique que c’est encore plus dramatique pour les conserves. Dans certains cas, les prix ont augmenté par plus de 100%.
En cause, le coût du frêt et l’inflation, entre autres.
Jayen Chellum lance un énième appel pour un meilleur contrôle des prix.
« Sur tous les produits, y compris le lait, les légumes, les produits importés et autres, les prix augmentent. Pendant les périodes de jeûne, les prix des produits sont déraisonnables. Il doit y avoir une limite à la hausse des prix », explique Jayen Chellum.
Le secrétaire général de la Consumer’s Eye Association, Claude Canabady, prend lui le cas des légumes, dont les prix sont maintenus à la hausse, depuis plusieurs mois.
La pomme d’amour se vend entre Rs 80 et Rs 100 le kilo.
Claude Canabady, estime qu’il faut encourager la création de petits potagers ménagers.
« Le prix est toujours très élevé. Après les inondations, on nous dira qu’il y a trop de soleil, pas assez de soleil, trop de pluie, sécheresse. On nous donne toutes sortes de raisons et le consommateur doit les accepter. Lorsque j’ai rencontré le ministre des finances, je lui ai demandé de faciliter l’accès à un petit potager et de donner des conseils au public ».