Projet Neotown à Les Salines : après Betamax, un autre contrat résilié par le gouvernement MSM coûte cher aux contribuables  

En 2015, les ministres Vishnu Lutchmeeraidoo, Showkutally Soodhun et Roshi Bhadain avaient annoncé la rupture du bail.

1,8 milliard de roupies. C’est la somme que l’État est condamné à payer à Patel Engineering Ltd après la décision de la Permanent Court of Arbitration de Londres.

En 2015, le gouvernement avait annoncé la résiliation du bail accordé au conglomérat indien pour un vaste projet de waterfront à Les Salines. C’est le  deuxième dédommagement dont les conséquences sont lourdes pour les contribuables, après les Rs 5,68 milliards consentis à Betamax en 2021.

Le MMM avait qualifié le projet Neotown à Les Salines de méga scandale. En effet, les promoteurs avaient, de leurs propres aveux, obtenu le terrain de 58 arpents pour un montant symbolique, soit un loyer annuel de Rs 15 millions. Cela représentait 0,1% de la valeur du terrain de l’État, évalué à Rs 15 milliards. Il était question de bâtir une ville intégrée baptisée Neotown, qui aurait abrité des appartements, un front de mer, une marina, desespaces commerciaux et des bureaux, entre autres.

En 2015, les ministres Vishnu Lutchmeeraidoo, Showkutally Soodhun et Roshi Bhadain ont animé une conférence de presse pour annoncer la rupture du bail. Ils avaient cité la section 14 du contrat de bail, concernant l’intérêt public, pour justifier leur décision, évoquant également des projets portuaires sur le terrain en question. Cependant, deux ans plus tard, Patel Engineering Ltd a demandé réparation au tribunal arbitral et le conglomérat a obtenu gain de cause, au détriment, une nouvelle fois, des contribuables. En 2021, l’État a dû débourser 5,68 milliards de roupies pour dédommager Betamax, dont le contrat d’affrètement avait été résilié en 2014.

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Affaire COM-MTF : les trois fédérations « fictives » sommées de présenter leur défense d’ici le 27 mai

Nouvelle séance et nouveau rebondissement dans l’affaire opposant le Comité Olympique Mauricien à la Fédération Mauricienne de Tennis, la juge en chambre comme le président du Tribunal Arbitral du Sport mauricien ont haussés le ton hier dans les deux séances. La particularité est que les deux sont tombés sur les mêmes conclusions, c’est-à-dire obligés 3 fédérations inclus dans l’affaire à soumettre leur défense.
L’affaire sera donc prise dans le fond à la cour suprême, le 27 mais prochain tandis qu’au niveau du Tribunal Arbitral du Sport, l’affaire sera elle entendue, le 6 juin prochain.
Hier donc, le Comité Olympique Mauricien a présenté sa défense à la cour suprême sur la question d’affiliation de 3 fédérations dites inactive par la MTF, notamment, celle du pentathlon moderne, celle du skate et celle de tir. Cependant, ces fédérations qui sont au centre de cette affaire et qui ont été déclaré inéligible par la cour en mars dernier, n’ont tout bonnement pas présentés de défense.
Cette oublie aurait été mal perçu par la juge en chambre et cette dernière a sommés ses 3 fédérations de soumettre leur défense, le 27 mai prochain. Date à laquelle, l’affaire sera prise sur le fond.
Même son de cloche, hier après-midi au Tribunal Arbitral du Sport. Le COM a rempli les formalités de défense et non les 3 fédération implique. Le Juge, Rashid Hossen a lui imposé à ses fédérations de présenter leur défense avant la date butoir du 25 mai. L’affaire sera elle prise sur le fond, le 6 juin prochain.
Pour rappel, cette affaire opposant le COM et la MTF a été prise au plus haut de l’état mais surtout au niveau du Comité International Olympique qui demande à ce que cela soit réglé au plus vite afin d’organiser les élections sous peine de sanction.

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