Le gouvernement a certes mis sur pied deux comités pour aider les plus vulnérables, qui seront affectés par la réforme de la pension, mais il dispose d’une marge de manœuvre restreinte, explique le Premier ministre adjoint Paul Bérenger.

Il ajoute qu’il ne faut pas « perdre sur deux fronts » en s’exposant à une dégradation de la note de crédit par Moody’s, ce qui placerait Maurice dans la catégorie des junk states.

Paul Bérenger, qui intervenait hier dans le cadre des débats budgétaires, a souligné l’importance de faire des sacrifices et de prendre des décisions impopulaires, mais courageuses, dans la conjoncture actuelle.

Paul Bérenger a par ailleurs lancé un appel « humble » aux journalistes, caricaturistes et syndicalistes. Notamment après les articles sur les allocations des Special Advisors, des ministres juniors, et les contestations autour de la réforme de la pension :
« Ne faites pas plus de tort à un pays qui a déjà assez souffert », a-t-il déclaré.