Les différents leaders de l’Alliance du Changement ont rencontré, ce matin, la présidente de l’Electoral Supervisory Commission.

Plusieurs points relatifs aux législatives du 10 novembre ont été abordés.

Cette rencontre est en lien avec les demandes formulées par l’Alliance, notamment le dépouillement des bulletins le jour du scrutin.

Le climat politique devient intense à l’approche des élections. D’ailleurs, la réunion entre l’Alliance du Changement et la Commission électorale, présidée par Christine Sauzier, a soulevé de nombreuses questions restées sans réponses.

Si les leaders de l’Alliance du Changement se sont abstenus de tout commentaire à ce sujet, Navin Ramgoolam a promis de rendre compte des sujets abordés demain, durant une conférence de presse.  

Selon nos informations, les inquiétudes, exprimées par l’Alliance du Changement lors de cette rencontre, portaient principalement sur le processus de dépouillement des bulletins de vote. La formation politique voudrait que le décompte des voix ait lieu le jour du scrutin. Requête à laquelle la commission s’est montrée réticente.  

Selon l’ESC, le manque deressources humaines compliquerait la mise en œuvre de l’exercice dans des conditions optimales, le même jour.

Mais au-delà de cette requête, plusieurs questionsrestent encore à clarifier. Notamment, l’utilisation de dispositifsélectroniques, tels que des ordinateurs, pour faciliter et accélérerle dépouillement. Christine Sauzier, présidente de l’ESC, a qualifié la réunion de « cordiale » précisant que les préoccupations de l’Alliance duChangement avaient été notées. Elle est toutefois restée discrète sur les réponses de la commission aux préoccupations de l’Alliance du Changement.