La saison hippique de 2024 s’est achevée hier avec le week-end international, laissant derrière elle une série de défis pour la People’s Turf PLC (PTP). Cette année a été marquée par une chute notable de la fréquentation au Champ de Mars les jours de course et par des cotes jugées dérisoires par les turfistes, aggravant le désintérêt général.
En plus de ces difficultés, les scandales et sanctions ont rythmé cette saison et laissé une impression durable.

Trente journées de courses étaient initialement prévues pour cette saison 2024. La première s’est tenue le 4 mai et la dernière devait avoir lieu le 30 novembre. Cependant, la PTP a d’abord demandé de réduire la saison au 10 novembre, avant de la raccourcir encore, fixant la fin au 6 octobre, en raison des élections générales prévues pour le 10 novembre.

La saison a été particulièrement marquée par les sanctions imposées par la Horse Racing Division. D’abord, le CEO de la PTP, Khulwant Ubheeram, a écopé d’une suspension de trois mois pour des propos tenus à la télévision après la troisième course de la deuxième journée. Sa suspension a été levée le 30 septembre dernier, mais il a de nouveau fait parler de lui avec des enregistrements téléphoniques controversés circulant sur les réseaux sociaux, où il critiquait la nomination de Luvnish Bhageerutty comme Deputy CEO par Jean-Michel Lee Shim.

Les sanctions contre les jockeys ont également marqué cette saison. Le Brésilien Marcos Ribeiro a été suspendu un an et dix mois après avoir tenté de soumettre un échantillon d’urine falsifié. Des tests ultérieurs ont révélé des traces de cocaïne.
La sanction la plus sévère a été infligée à Alvinio Roy, suspendu pour cinq ans suite à sa chute controversée du cheval, Special Force, lors de la 15e journée, le 10 août. Cet incident a même fait l’objet de commentaires internationaux.