La guerre d’opinions politiques semble avoir atteint un point de non-retour à Rodrigues. François, leader de l’OPR, a annoncé que les membres de son parti siégeant à l’Assemblée régionale démissionneront en bloc si Françeau Grandcourt n’abandonne pas ses fonctions de Chef commissaire.
La tenue d’élections régionales anticipées et l’instabilité politique sont, selon le Front Patriotique Rodriguais, des idées fabriquées par l’OPR. Le parti s’insurge dans un long communiqué publié sur sa page Facebook. La situation politique reste tendue à Rodrigues.
Le discours de Francisco François, leader de l’OPR, prononcé hier lors d’un meeting à Malabar, jette un pavé dans la mare à Rodrigues. Un ultimatum a été lancé à Françeau Grandcourt pour qu’il démissionne de ses fonctions de Chef commissaire. L’OPR estime que le gouvernement n’a plus de majorité au sein du Conseil exécutif. Si rien n’est fait dans les semaines à venir, les huit membres de l’OPR siégeant à l’Assemblée régionale démissionneront en bloc.
Dans un communiqué publié cet après-midi, le Front Patriotique Rodriguais, dirigé par Johnson Roussety, Chef commissaire adjoint, fustige l’OPR. Le FPR parle d’une instabilité politique fabriquée par Francisco François, de connivence avec le Premier ministre adjoint, Paul Bérenger.
Le FPR affirme que le gouvernement régional a un mandat clair jusqu’en 2027. Et d’ajouter que l’OPR est composé « d’assoiffés de pouvoir ». Le parti va plus loin en déclarant que Francisco François a franchi une ligne rouge en tentant de provoquer des élections régionales anticipées. Le FPR indique que ce genre de menaces met en péril l’autonomie de Rodrigues et la gestion de l’Assemblée régionale.
D’autre part, Françeau Grandcourt, Chef commissaire, est attendu au tournant dans cette affaire.
