
La plainte constitutionnelle de Roshi Bhadain est désormais entre les mains de la Cour suprême. Le leader du Reform Party a logé son action cet après-midi, tenant ainsi sa promesse de contester la légalité des dernières élections générales. Il affirme que le processus a failli au respect de la Constitution et que les droits des électeurs ont été bafoués. C’est la toute dernière action logée pour contester la Finance Act qui donne vie aux discours du budget.
Les deux demandeurs, Denys Lamy et Riad Subratty, membres du Reform Party, estiment que le nouveau gouvernement ne respecte pas l’esprit de la Constitution. Ils considèrent que les ajustements introduits créent une inégalité entre citoyens alors que la pension doit rester universelle, donc garantie à tous.
Ils soutiennent que la pension n’est pas un privilège mais un acquis fondamental, fruit de décennies de contributions et de solidarité. Réduire cet acquis ou en restreindre l’accès reviendrait, selon eux, à priver les retraités de leur droit à une sécurité financière. Cette décision les touche particulièrement.
Ils jugent injuste qu’après une vie de travail, des citoyens se retrouvent confrontés à un système qui ne reflète pas leur contribution ni le rôle de la pension comme filet de protection sociale. Ils rappellent que la Constitution impose à l’État d’assurer la dignité de chaque citoyen, en particulier les plus vulnérables.
Leur objectif est que la pension reste un droit protégé et non une faveur soumise aux décisions politiques du moment.