Harvesh Seegolam, ancien gouverneur de la Banque de Maurice et lauréat du prix de Central Bank Governor of the Year for Africa, est loin d’être tiré d’affaire. Ce matin, à 9h30, il comparaîtra une nouvelle fois devant la cour de district de Port-Louis.
Accusé provisoirement de Conspiracy to Defraud, Harvesh Seegolam devra fournir deux cautions de Rs 250 000 chacune et signer une reconnaissance de dette de Rs 5 millions pour retrouver officiellement la liberté sous caution.
À 9h30 ce matin, Harvesh Seegolam se présentera de nouveau devant la cour de district de Port-Louis. Il devra fournir deux cautions de Rs 250 000 chacune et signer une reconnaissance de dette de Rs 5 millions pour retrouver officiellement la liberté sous caution.
L’ancien gouverneur de la Banque de Maurice est soupçonné d’avoir joué un rôle clé dans le décaissement controversé de Rs 48 millions de la Mauritius Investment Corporation (MIC) au profit de Pulse Analytics/Menlo Park Ltd, une société qui ne remplissait aucune des 25 conditions préalables exigées pour bénéficier de ces fonds.
Lors de son interrogatoire par les enquêteurs de l’Anti-Money Laundering Unit (AMLU) du CCID, Harvesh Seegolam a, dans la plupart des cas, choisi de garder le silence.
Selon des sources proches de l’enquête, de nouvelles interpellations pourraient intervenir prochainement. Les enquêteurs, sous la direction de l’ASP Dussoye, envisagent d’auditionner les responsables de Menlo Park Ltd après avoir interrogé les membres de la MIC.
En parallèle, plusieurs autres enquêtes en cours, menées par l’AMLU, pourraient également incriminer Harvesh Seegolam. L’ancien gouverneur, autrefois à la tête de l’institution bancaire centrale, semble donc encore loin d’être tiré d’affaire.