
La Law Reform Commission dénonce les dérives d’un vieux mécanisme légal dans son dernier rapport publié, hier. Il s’agit des objections au mariage. Trop souvent utilisées comme moyen pour assouvir une vengeance, ces objections peuvent briser des unions avant même qu’elles aient commencées. La commission propose une réforme qui protège les mariages qui deviennent de plus en plus rares.
Il y a ceux qui veulent se marier, et puis, ceux qui veulent les en empêcher. Dans son dernier rapport publié hier, la Law Reform Commission (LRC) tire la sonnette d’alarme sur le droit de s’opposer à un mariage, censé protéger l’institution. Cette pratique est parfois détournée dans le seul but de nuire.
Entre rancunes familiales, différends culturels ou simples règlements de compte, des objections sont déposées sans le moindre fondement. Résultat, cérémonies annulées, argent jeté par les fenêtres, projets de vie anéantis, et dans certains cas, des traumatismes qui marquent à vie.
Face à ce constat, la LRC propose une réforme radicale. Toute objection devra désormais être justifiée, signée et accompagnée de l’identité complète du déclarant. Une garantie financière sera exigée, remboursée si l’objection est valide, confisquée le cas contraire.
Le texte prévoit aussi des délais plus stricts et des sanctions pour les fausses objections, sauf pour les parents des futurs mariés, qui conservent un droit d’alerte privilégié. Une attention particulière est portée aux personnes âgées, souvent cibles de mariages frauduleux.