
Les fils de Mamy Ravatomanga ont quitté Maurice hier, tandis que son épouse est restée à son chevet. L’homme d’affaires malgache, proche de l’ex-président Andry Rajoelina, est hospitalisé depuis huit jours dans une clinique des Plaines-Wilhems pour des problèmes cardiaques. Les autorités n’ont pas objecté au départ de ses enfants, la Financial Crimes Commission étant la seule instance à enquêter sur lui.
Le Report on Departure émis contre le couple Ravatomanga et leurs enfants a été levé, la FCC confirmant que seul Mamy Ravatomanga reste visé. Une note verbale transmise par l’ambassade de Madagascar, via un avocat-parlementaire, demandait son transfert médical à l’étranger, appuyée par un certificat médical affirmant que les soins requis ne sont pas disponibles à Maurice.
Ses avocats envisagent de saisir la Cour suprême, estimant que la FCC ne détient aucune preuve justifiant la restriction de déplacement. Parallèlement, des messages évoquant une “Red Notice” d’Interpol circulent, mais aucune alerte internationale n’a été confirmée par les autorités mauriciennes.
En raison de la non-reconnaissance du gouvernement malgache par l’Union africaine, Maurice ne peut légalement donner suite à une telle demande. Enfin, une lettre attribuée à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Pretoria évoquant la possibilité pour Abidjan d’accueillir Mamy Ravatomanga, consul honoraire ivoirien à Antananarivo, n’a pas été confirmée. Le ministère mauricien des Affaires étrangères affirme n’avoir reçu aucun document officiel à ce sujet.


