Ce 29 octobre marque un an jour pour jour depuis que l’Alliance du Changement avait présenté, en grande pompe, son manifeste électoral. Un contrat social salué par la population, qui avait conduit à une victoire écrasante de 60 à 0 aux élections générales.
Cependant, douze mois plus tard, l’enthousiasme initial laisse place à une certaine désillusion. Sur les 25 mesures phares annoncées, seules huit ont été pleinement réalisées et trois partiellement mises en œuvre.
Parmi les avancées notables figurent la création du Price Stabilisation Fund avec Rs 2 milliards, la couverture intégrale des frais médicaux à l’étranger, l’abolition de la taxe sur les revenus inférieurs à Rs 1 million et la publication du Land Drainage Master Plan.
Le gouvernement a également renforcé les pouvoirs du DPP dans la Constitution, lancé la modernisation du transport public à travers le Bus Industry Bill et relancé les courses hippiques au Champ de Mars.
Mais plusieurs promesses populaires sont encore irréalisées. La baisse du prix de l’essence et du diesel, la réorganisation du CEB pour réduire la facture de l’électricité, et surtout la gratuité de l’internet pour tous, n’ont pas encore vu le jour.
Le transport public universel, la baisse du coût des médicaments, la création d’un hôpital vétérinaire ou encore la réforme de la MBC tardent à être concrétisés.
Pire encore, la promesse d’augmenter progressivement les pensions à Rs 21 500 semble abandonnée. L’âge a été plutôt relevé à 65 ans.
Un an après l’euphorie électorale, l’Alliance du Changement se retrouve face à une population de plus en plus impatiente, attendant que les paroles d’hier deviennent enfin des actes concrets.
Si certains dénoncent le retard dans la réalisation des promesses électorales, d’autres avancent qu’un an est un laps de temps très court pour juger un gouvernement. Nous étions dans les rues de la capitale hier après-midi.
