Le président américain s’est exprimé face à la presse mercredi 25 juin à l’issue du sommet de l’Otan aux Pays-Bas, saluant « la fin de la guerre » entre l’Iran et Israël et « la victoire américaine ». Donald Trump a également évoqué le conflit entre l’Ukraine et la Russie.

C’est une intervention qui était scrutée de toutes parts. Comme le décrypte Le Parisien, Donald Trump a abordé de nombreux sujets sensibles sur la scène internationale mercredi 25 juin, au terme du sommet de l’Otan organisé à La Haye, aux Pays-Bas.
Après les frappes américaines qui ont visé trois sites nucléaires iraniens dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin, le président américain a félicité « une belle étape vers la paix » grâce à « une très belle opération ».
« L’Iran ne sera pas capable d’avoir l’arme nucléaire, je le dis depuis 15 ans », a-t-il poursuivi, estimant avoir « mis fin à la menace » iranienne, qui « ne sera pas capable d’avoir l’arme nucléaire ».

Interrogé sur les révélations de plusieurs médias américains qui avancent que les bombardements américains n’ont pas détruit en profondeur les sites de Fordo, Natanz et Ispahan, Donald Trump a affirmé qu’ils « ont rendu les installations nucléaires complètement inutilisables », regrettant les « fake news » colportées par la presse américaine.
Selon lui, les bombardements vont permettre d’« empêcher l’Iran de développer l’arme atomique pendant les années à venir ».
« Israël va revenir à la normalité, l’Iran aussi », a-t-il également salué après l’accord de cessez-le-feu entre les deux pays.

« Je pensais qu’on résoudrait » la guerre en Ukraine « beaucoup plus facilement »
Donald Trump a également réagi au conflit entre l’Ukraine et la Russie, qui s’éternise depuis plus de trois ans. Il a notamment évoqué « une bonne rencontre » avec Volodymyr Zelensky, plusieurs mois après leur vif échange à la Maison-Blanche.
« Il était très aimable. Il veut la fin de la guerre. Il combat, il est courageux », a mis en avant le président américain.
« Je pensais qu’on résoudrait la question (de la guerre en Ukraine) beaucoup plus facilement. […] (Vladimir) Poutine est plus difficile qu’avant », a-t-il conclu sur le sujet.

Reprise/source : actu.orange.fr