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Alors que 433 travailleurs ont été licenciés chez Star Knitwear, une autre révélation a choqué plus d’un : près de 200 employés étrangers, dont les permis de travail ont expiré, continueraient à exercer au sein de l’usine.
Cette situation soulève de sérieuses interrogations sur le respect des lois du travail et celles régissant l’immigration à Maurice.
Parmi les travailleurs licenciés, 236 Mauriciens et 197 étrangers ont été informés que leurs services ne seraient plus requis à partir du 28 février, plongeant des centaines de familles dans le désarroi.
Lors d’une réunion avec le ministère du Travail lundi, les représentants de Star Knitwear ont assuré que l’usine ne fermerait pas ses portes, malgré une réduction massive des effectifs. La direction a également précisé avoir déjà versé les salaires de décembre, de janvier, ainsi que le boni et le 14e mois. Cependant, les soldes des congés et les sommes dues au titre du Portable Retirement Gratuity Fund n’ont pas encore été réglés, suscitant la colère des employés licenciés.
Face aux revendications des travailleurs, la direction a indiqué qu’elle continuerait à contribuer au Portable Retirement Gratuity Fund pour chaque employé licencié, mais que ces derniers ne percevront leurs indemnités qu’à l’âge de la retraite.
Une révélation encore plus troublante a été faite par un employé licencié : des étrangers sans permis de travail valide continueraient d’exercer leurs fonctions au sein de l’usine, tandis que des Mauriciens ont été remerciés.
Si cette information se confirme, Star Knitwear pourrait être en infraction avec les lois sur l’emploi et l’immigration. Une enquête des autorités compétentes pourrait alors être lancée.
La direction de Star Knitwear est restée injoignable pour tout commentaire. De plus, son directeur, Pillay Herman, se trouve actuellement en Afrique du Sud, son pays natal.
L’affaire sera examinée le 14 février par Rashid Hossen, président du Redundancy Board.