
La mort du pape François va déclencher un long processus au Vatican pour trouver son successeur. Bien qu’il soit trop tôt pour dire qui sera le prochain pape, plusieurs cardinaux sont déjà cités comme favoris. En théorie, tout homme catholique peut devenir pape, mais en pratique, les papes sont généralement choisis parmi les cardinaux, surtout ceux qui ont beaucoup d’expérience et sont bien connus dans l’Église.
Pour être élu pape, il y a certains critères, des cardinaux sages et diplomates, souvent avec de l’expérience à l’international ou au Vatican. Les cardinaux venant d’endroits où l’Église grandit, comme l’Afrique, l’Amérique latine ou l’Asie, sont aussi de bons candidats, comme cela a été le cas pour le pape François, venu d’Argentine. La plupart des papes sont âgés de 60 à 75 ans, un âge où ils sont assez jeunes pour gouverner, mais aussi assez expérimentés.
Après la mort ou la démission d’un pape, tous les cardinaux de moins de 80 ans se réunissent pour élire le nouveau pape. Bien que cela soit souvent une surprise, certains noms circulent avant.
En attendant, le cardinal irlandais Kevin Farrell assure l’intérim. Mais la nomination du successeur du pape François pourrait être difficile, car François n’a pas beaucoup réuni le Collège des cardinaux durant son pontificat.
Un nom revient souvent, celui du cardinal italien Pietro Parolin, secrétaire d’État du Vatican. À 70 ans, il est apprécié pour sa gestion des affaires du Vatican et sa diplomatie, en ayant souvent modéré certaines idées du pape François. Cependant, il est en compétition avec Matteo Maria Zuppi, archevêque de Bologne, et Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem. Mais aucun de ces trois n’est vraiment vu comme le grand favori pour l’instant. Parolin est considéré comme trop discret, Zuppi trop lié au mouvement Sant’Egidio, et Pizzaballa, bien que compétent, est jugé trop jeune à 60 ans.