Terrorisme international : Trois Mauriciens sous sanctions pour liens présumés avec l’État islamique

Trois Mauriciens Zafirr Golamaully, sa sœur Lubnaa Golamaully, et Samuel Tashvin Jodhun figurent désormais sur la liste nationale des sanctions pour activités liées au terrorisme.

Trois Mauriciens Zafirr Golamaully, sa sœur Lubnaa Golamaully, et Samuel Tashvin Jodhun figurent désormais sur la liste nationale des sanctions pour activités liées au terrorisme. L’annonce, tombée cette semaine, révèle que les autorités mauriciennes et plusieurs agences internationales les soupçonnent de liens directs avec l’État islamique. Une enquête est actuellement en cours par une unité spéciale. L’unité Interpol a été mise au courant la semaine dernière.

Zafirr et Lubnaa Golamaully, issus de milieux scolaires réputés, auraient quitté l’île entre 2014 et 2015 pour rallier la Syrie via la Turquie. Zafirr, d’abord parti seul, s’est rapidement imposé comme une figure active de la propagande djihadiste sous le pseudonyme Paladin of Jihad. Sa faculté à parler trois langues couramment aurait particulièrement été appréciée. À travers son blog Dusty Feet, il prodiguait des conseils logistiques pour rejoindre Daesh, promouvait la vie sous le califat et appelait d’autres jeunes à l’imiter.

Lubnaa l’aurait rejoint un an plus tard, avec la complicité de membres de leur cercle proche. Tous deux font aujourd’hui l’objet d’un gel de leurs avoirs, d’une interdiction de voyager et d’un embargo sur les armes, conformément aux sanctions imposées par les Nations unies.

Le troisième nom, celui de Samuel Tashvin Jodhun, est un peu plus complexe. Selon nos sources, il fait l’objet d’une enquête depuis son adolescence. Les services de renseignement scrutent désormais l’entourage familial et les circuits de financement potentiels liés au terrorisme.

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