Touria Prayag crée la polémique à la National Human Rights Commission

Sa visite à Melrose, sans mandat, secoue la commission et pourrait lui coûter cher.

Touria Prayag, déjà sur la sellette au sein de la National Human Rights Commission. À peine nommée, l’ancienne journaliste fait face à une fronde interne après une visite controversée à la prison de haute sécurité de Melrose.
Un geste jugé précipité, voire irresponsable, par certains membres de la NHRC, qui parlent de « manquement grave ». Une réunion décisive est prévue ce lundi pour trancher.

Touria Prayag n’a pas répondu à nos appels, malgré plusieurs tentatives.

Ce déplacement intervient dans un contexte tendu, des détenus affirment avoir été roués de coups par des policiers jeudi dernier, lors d’une opération de fouille des cellules. Pour ramener le calme, la Special Mobile Force et la Correctional Emergency Response Team avaient été mobilisées.

Face à la gravité des allégations, les membres de la NHRC se sont réunis vendredi et ont décidé d’ouvrir une enquête. Des témoignages ont été recueillis, et les images de vidéosurveillance sont en cours d’analyse.
Mais cette démarche officielle a été éclipsée par l’initiative solitaire de Touria Prayag, qui, selon certaines sources internes, aurait porté atteinte à la crédibilité de l’institution.

Des voix au sein de la NHRC évoquent un « gross misconduct » et un manque de respect envers la hiérarchie car le président de la commission, Me Satyajit Boolell, n’aurait pas été informé. Une réunion est prévue ce lundi pour faire la lumière sur cet épisode et ses conséquences potentielles.

Pour rappel, Touria Prayag a été nommée membre de la Human Rights Division de la NHRC le 19 juin dernier pour un mandat de quatre ans. Journaliste de formation, elle est l’ancienne rédactrice en chef du magazine Weekly et l’auteure de deux ouvrages critiques envers l’ancien régime. A noter que sa nomination avait été contestée par le leader de l’opposition, Joe Lesjongard.

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