Trêve à Gaza : le Hamas répond à Donald Trump, après sa promesse d’un « enfer » aux Palestiniens 

La trêve entre Israël et la Hamas n’a jamais semblé aussi fragile après les désaccords entre les deux partis autour du respect des termes du cessez-le-feu.
The Republican presidential nominee, former U.S. President Donald Trump, speaks to attendees during a campaign rally at the Mosack Group warehouse on Sept. 25, 2024, in Mint Hill, North Carolina. (Brandon Bell/Getty Images) 

La trêve entre Israël et la Hamas n’a jamais semblé aussi fragile après les désaccords entre les deux partis autour du respect des termes du cessez-le-feu. Le Hamas a accusé, mardi 11 février, Donald Trump de « compliquer les choses » après ses menaces de faire vivre « l’enfer » aux Palestiniens si tous les otages n’étaient pas libérés d’ici samedi. 

Le cessez-le-feu entre le Hamas et Israël à Gaza est mis à l’épreuve mardi 11 février 2025 après que Donald Trump a promis « l’enfer » au mouvement islamiste palestinien s’il ne relâchait « tous les otages » israéliens d’ici samedi. Le Hamas a répondu au président américain, premier allié d’Israël, en affirmant que « le langage des menaces est sans valeur et ne fait que compliquer les choses ». « Trump doit se rappeler qu’il y a un accord (de trêve) qui doit être respecté par les deux parties [Israël et le Hamas] et que c’est le seul moyen de faire revenir les prisonniers », a déclaré Sami Abou Zouhri, un chef du mouvement palestinien. Dénonçant une « violation totale » de l’accord de trêve, le Hamas avait annoncé lundi reporter « jusqu’à nouvel ordre » la prochaine libération d’otages israéliens captifs. 

Le cessez-le-feu entre le Hamas et Israël à Gaza est mis à l’épreuve mardi 11 février 2025 après que Donald Trump a promis « l’enfer » au mouvement islamiste palestinien s’il ne relâchait « tous les otages » israéliens d’ici samedi. Le Hamas a répondu au président américain, premier allié d’Israël, en affirmant que « le langage des menaces est sans valeur et ne fait que compliquer les choses ». « Trump doit se rappeler qu’il y a un accord (de trêve) qui doit être respecté par les deux parties [Israël et le Hamas] et que c’est le seul moyen de faire revenir les prisonniers », a déclaré Sami Abou Zouhri, un chef du mouvement palestinien. Dénonçant une « violation totale » de l’accord de trêve, le Hamas avait annoncé lundi reporter « jusqu’à nouvel ordre » la prochaine libération d’otages israéliens captifs. 

« Les deux parties doivent respecter pleinement les engagements pris » 

« La libération des prisonniers qui était prévue pour samedi prochain, 15 février 2025, est reportée jusqu’à nouvel ordre en attendant que l’occupation [Israël, N.D.L.R.] s’acquitte de ses obligations », avait déclaré Abou Obeida, porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, dans un communiqué. 

Le secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres a appelé le Hamas à poursuivre la libération des otages. « Nous devons éviter à tout prix une reprise des hostilités à Gaza qui conduirait à une immense tragédie. » « Les deux parties doivent respecter pleinement les engagements pris dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu et reprendre des négociations sérieuses », a-t-il ajouté. 

Recevant la semaine dernière à Washington Benyamin Netanyahou, Donald Trump a affirmé que les États-Unis allaient prendre le « contrôle » de Gaza afin de la reconstruire et de la développer économiquement, proposant de déplacer les Gazaouis notamment en Jordanie ou en Égypte. 
 

L’Égypte appelle à reconstruire la bande de Gaza « sans déplacer les Palestiniens » 
 

Dans une interview à Fox News, il a ensuite affirmé que les Palestiniens ne pourraient plus retourner à Gaza car « ils auront des logements bien meilleurs », en précisant que les habitants n’auraient pas le droit de retourner sur leur territoire. Le plan Trump a soulevé un tollé international et a été rejeté par les Palestiniens, la Jordanie et l’Égypte, deux pays parmi les plus importants bénéficiaires de l’aide américaine. 

Lundi, Donald Trump a averti qu’il envisageait d’arrêter les aides à l’Égypte et à la Jordanie si elles n’accueillaient pas les Palestiniens. Ce mardi, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a de nouveau appelé à reconstruire Gaza « sans déplacer les Palestiniens ». 

Lors d’un appel téléphonique avec la Première ministre danoise Mette Frederiksen, Abdel Fattah al-Sissi a souligné « la nécessité de commencer la reconstruction de la bande de Gaza […] sans déplacer les Palestiniens et de manière à préserver leurs droits de vivre sur leur terre », selon un communiqué de son bureau. 

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