L’Organisation mondiale de la santé a déclaré mercredi que la variole du singe est désormais une épidémie. Cette nouvelle variante, connue sous le nom de clade 1b, est considérée comme plus grave que celle qui a conduit à l’alerte internationale de l’OMS entre 2022 et mai 2023.
La déclaration d’urgence internationale impose aux pays du monde entier de prendre des mesures pour freiner la propagation du virus conformément aux règlements sanitaires internationaux, dont Maurice.
À Maurice, bien que l’épidémie n’ait pas encore été signalée localement, des mesures de préparation sont en place. En 2022, le ministère de la Santé avait déjà instauré un mécanisme de réponse efficace qui avait permis d’éviter la propagation de la variole du singe.
De plus, Maurice avait acquis des vaccins contre la variole du singe en provenance du Danemark pour renforcer ses mesures préventives. Deux ans plus tard, le protocole pourrait être légèrement ajusté pour mieux répondre à la situation actuelle.
À l’échelle mondiale, l’Alliance du vaccin, GAVI, exprime une profonde inquiétude face à l’escalade de la maladie, notamment en Afrique.
À mardi, le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies avait enregistré 15 000 cas et 461 décès dus au virus. En réponse à cette situation, GAVI prévoit, au cours de sa prochaine période stratégique quinquennale débutant en 2026, de constituer un stock mondial de vaccins contre le monkeypox, similaire à ceux qu’elle détient pour le choléra, Ebola, la méningite et la fièvre jaune.