Veekram Bhunjun sera interrogé de nouveau aujourd’hui sur les allégations de pressions et de passe-droits dans l’allocation du contrat de Betamax. La commission d’enquête, présidée par la juge Carole Green-Jokhoo, cherchera des précisions sur les versions d’autres témoins devant la commission. Veekram Bhunjun maintient qu’il n’y a eu aucune pression politique.
Veekram Bhunjun sera entendu de nouveau par la commission d’enquête aujourd’hui, notamment sur les rencontres qui se sont tenues avant la signature du contrat de Betamax pour le fret de produits pétroliers. Hier, lors de son audition, le patron de Betamax a expliqué qu’il y a eu plusieurs négociations avant la signature du contrat avec la State Trading Corporation.
Cela a pris environ neuf mois, et il est d’avis que s’il y avait eu pression politique, cela n’aurait pas pris autant de temps. Il ajoute que la STC a même changé de conditions de manière unilatérale, mais que Betamax a quand même respecté leurs demandes.
Betamax a même fait construire un pétrolier flambant neuf, car il s’agissait d’une condition du contrat. Betamax n’aurait pas eu autant de contraintes s’il y avait eu, selon lui, intervention politique.