VIH/SIDA : la stigmatisation est plus mortelle que le virus

Le tabou est encore plus pesant à Rodrigues.

Aujourd’hui, ce n’est pas  le SIDA qui tue. Ce sont les préjugés. Car si les traitements sont gratuits et hautement efficaces, c’est le regard de la société qui pousse certaines personnes à renoncer aux soins parfois jusqu’à se laisser mourir ou à transmettre le virus sans le vouloir.

Monica Padaruth, Monitoring, Evaluation and Research Coordinator chez PILS, était hier l’invitée d’Ashley Victor dans l’émission Face à Face. Elle explique que les traitements actuels permettent non seulement de vivre normalement, mais aussi d’avoir un système immunitaire plus solide que certaines personnes séronégatives, et même d’avoir des enfants sans leur transmettre le virus.

Mais à Rodrigues, la situation est encore plus préoccupante, confie-t-elle. Le tabou y est plus lourd et la stigmatisation plus forte.

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