Au Mozambique, de nouvelles manifestations contre les résultats des élections générales du 9 octobre 2024 ont eu lieu mercredi, entraînant un drame, une femme a perdu la vie, percutée par un véhicule de police. Sur les réseaux sociaux, plusieurs artistes, notamment des rappeurs, s’élèvent contre la répression exercée par les autorités depuis plusieurs semaines. La journée d’hier a toutefois été relativement calme à Maputo. La situation reste étroitement suivie par les autorités mauriciennes.
La contestation électorale, qui a conduit à une escalade de violences au Mozambique, pourrait reprendre ce vendredi après une journée relativement calme hier. La police mozambicaine avait sécurisé les principales artères de la capitale, Maputo, en les barricadant durant la journée. Cependant, plusieurs ambassades pourraient être amenées à fermer leurs portes aujourd’hui, craignant une recrudescence des violences aujourd’hui.
Pour rappel, 25 familles mauriciennes ont déjà contacté l’ambassade de Maurice à Maputo. Celle-ci a pris des dispositions en mettant en place trois plans d’évacuation pour les ressortissants mauriciens, incluant, en dernier recours, la possibilité qu’un vol d’Air Mauritius en provenance de Johannesburg fasse un détour par le Mozambique.
Hier, cinq pays ont fermement condamné l’intensification des violences au Mozambique. Les ambassades des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada, de la Norvège et de la Suisse ont appelé à l’ouverture d’une enquête sur les incidents.