
Wendip Appaya sera présenté en cour de Port-Louis en début d’après-midi.
L’homme d’affaires sera inculpé provisoirement aujourd’hui sous la Financial Intelligence and Anti-Money Laundering Act et la FCC Act.
Il est soupçonné d’être un maillon fort d’un réseau servant à blanchir pas moins de Rs 79 millions provenant du trafic de stupéfiants.
Les enquêteurs de la Financial Crimes Commission reprochent à Wendip Appaya d’avoir acquis et détenu, entre janvier 2020 et mars 2025, plusieurs véhicules de luxe dont la valeur totale est estimée à 79 millions de roupies.
Trois bolides ont déjà été saisis, une McLaren Artura, une BMW M8 et une Range Rover Vogue Autobiography. Pour la FCC, ces acquisitions seraient obtenues grâce à des activités criminelles. Les revenus officiels des sociétés de Wendip Appaya ne permettent pas, selon nos informations, de justifier de tels investissements. Les véhicules ont été placés sous scellés, alors que l’examen des documents financiers et bancaires découverts lors des perquisitions se poursuit.
Au-delà du cas Appaya, la FCC évoque des recoupements financiers et relationnels avec plusieurs figures déjà citées dans d’autres volets de l’enquête : Ashik Jagai, Allysaheb Jagai, Steven Moothoocurpen, Franklin, Muzzaffar Lallmamode et Wendip Appaya. L’organisme soupçonne que les fonds manipulés par ces individus proviendraient du trafic de la drogue.
L’hypothèse des enquêteurs est claire : les bénéfices issus de la vente de stupéfiants seraient recyclés à travers des voitures de luxe et des transactions immobilières via des sociétés-écrans.